Daniel Zea
Autorretrato (work in progress) (2023)
pour performer, reconnaissance faciale, animations 3D et sons électroniques

Cela fait plusieurs années que je m’intéresse au visage, source inépuisable d’expression. Cet intérêt m’a poussé à explorer la captation gestuelle et la reconnaissance faciale comme interface de contrôle de systèmes hybrides mêlant son, image et performance en temps réel. The Love Letters? (2018) et Swallow (2019) sont les fruits de ces premières expérimentations.

Pendant le confinement du 20-21, je me suis plongé dans le monde de la 3D à partir de scans de vrais musiciens. Une bourse de Prohelvetia et le prix Get Going de la Fondation Suisa, m’ont permis la production de mon propre avatar 3D.
Finalement, Artzoyd m’a ouvert ses portes pour développer mon autoportrait, ou j’explore pour la première fois l’autodérision en musique.  

Un visage réel, le mien, essaye de donner vie à un artifice numérique. Une référence ironique aux fictions narcissiques de notre société contemporaine dopée par les réseaux sociaux, en forme de jeu vidéo-comédie-noire-autobiographique.

Modèle 3D, Simon Senn
Programmation audiovisuelle, Oudom Southammavong, Daniel Zea
Composition et performance, Daniel Zea
Commande d’Artzoyd _ 2023